Archive de janvier, 2005

Merci


2005
31.01

Il y a quelque temps, j’ai couché avec un couple, rencontré sur internet. Ce n’était pas ma première fois à trois, mais c’était la première fois que j’étais l’élément rapporté. Nul besoin de préciser que je suis rentré chez moi avec un sourire jusqu’aux oreilles en pensant aux images que j’avais engrangées d’une sensualité que je maîtrise peu. Mais les jours suivants, une impression bizarre m’habitait. Comme une chose manquante.

Et cet après-midi, alors que j’avais insisté pour voir ma dernière compagne dans un bar pour résister aux appels de ce que j’ai entre les jambes, je me suis retrouvé, après le café, dans son lit. Et je crois que j’ai compris. Si j’ai tant besoin de faire l’amour, si l’abstinence peut non pas me peser, comme tout le monde, mais bien me déprimer, c’est pour un moment précis dans ce rapport avec une autre, quelle qu’elle soit. C’est pour cet instant, juste après que nos corps soient libérés de leur désir, au moment où je m’écroule d’elle, au moment où nous sommes dans les bras l’un de l’autre, encore essoufflés, où le cerveau s’arrête, et où ne reste plus que nos âmes qui s’apaisent et se rassurent. C’est pour ce moment-là que j’aime tellement faire l’amour, pour cet après fugace, avant que les soucis ne reviennent. Et pour tous ces instants qu’elles m’ont donnés, chacune :

Merci.

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Les voix de la jalousie sont impénétrables


2005
23.01

Retour aux sources cette semaine… Et par la même occasion, sorties diverses et variées avec jeune fille déjà souvent suscitée et délicieusement désirée (et un peu allumeuse, aussi).

Et puis, je tombe sur le blog de ma petite prof… qui raconte sa soirée du jeudi soir. Et de mentionner un retour en voiture avec un collègue qu’elle aussi susnomme déjà depuis pas mal de temps, et de sous-entendre des choses.

Voilà où les choses me paraissent amusantes. Alors que je ne fais qu’abuser des charmes de la jeune français’ophile une fois par semaine pour cause de rupture par absence de sentiments, et que par conséquent nous ne sortons vraiment pas ensemble. Alors que je flirte outrageusement avec mon Ex depuis une semaine, ce de façon tout à fait pas innocente. Et bien en ce moment même, je suis en train d’ignorer ma messagerie instantanée qui m’interpelle pour me rappeler que la charmante compagne de mes dernières nuits pas dormies voudrait me parler.

Je suis jaloux.

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Insomnies


2005
21.01

Et voilà…

Encore une nuit où mes yeux se ferment, mais où je ne dors pas. Depuis quelques jours, Elle et moi avons reparlé de nos amours, et je sais un peu trop la joie que j’aurais à la serrer dans mes bras encore une fois. C’est curieux. Il y a encore un an, je n’aurais jamais imaginé avoir envie de fonder une famille, d’avoir une femme et des enfants. Et maintenant que j’ai salué définitivement la seule qui l’aurait voulu, pour reprendre ma vie, j’y pense. Bien sûr, pas avec Elle. Elle ne m’aimera jamais assez pour me rendre heureux. Cet amour qu’elle me porte ne ressemble en rien à la passion que j’attendrais d’Elle.

Mais la tenir dans mes bras, la dévorer du regard sans avoir à le voiler, encore une fois. Sans la souffrance du désir qui me tiraille le ventre et du cœur qui se retourne encore parfois. Et après pouvoir enfin la regarder comme Elle est devenu, plutôt que comme la petite fille qu’Elle fait semblant d’être encore. Pouvoir enlever la majuscule, pour la redonner, à Elle ou à une autre.

Lui faire l’amour, encore une fois, comme si on s’aimait encore…

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Posons le décor


2005
20.01

Il y a cette brillante prof de Français, si jolie, et qui m’en veut toujours de ne pas être amoureux d’elle, mais avec qui les parties de jambes en l’air sont toujours plus chaudes, même après la rupture. Une relation qui oscille entre le vide chronique de nos conversations puisque faisant partie tous les deux des gens qui se taisent quand ils n’ont rien à dire (nous verrons plus tard que cela ne s’applique pas toujours…), et la connivence de deux esprits qui se reconnaissent et qui s’émerveillent souvent.

Il y a Elle. La première. Celle qui m’a finalement fait si mal aimer les autres, et qui reste là malgré mon départ de ma contrée natale, toujours entre la tendresse qu’on n’a sans doute que pour une sœur, et le désir pour celle à qui l’on a pas assez fait l’amour.

Il y a Rallio, celle qui a ramassé les pots cassés, et essuyé les plâtres et mes larmes sèches.

Et puis il y a Lui. Lui sur les épaules de qui je vais remettre toutes les pulsions qui me pousse à retourner coucher avec une jeune fille que cela fait trop souffrir, qui fait que je regarde la chute de reins des filles dans la rue alors que je suis un garçon bien élevé, lui qui me fait souvent ressembler au loup de Tex Avery, lui que les filles aiment bien, malgré tout, même si elle passe leur temps à dénigrer son comportement. Lui avec qui je vais dialoguer, en fait, toute ma vie durant, marchandant un répit pour laisser place aux sentiments, lui qui va me supplier de mettre fin à ses souffrances certains soirs solitaires, et que je regarde depuis que j’ai une sexualité en pensant que j’aurais vraiment dû être lesbienne.

Enfin, toutes les filles qui passent, dans la rue, dans le métro, dans le train, dans les bars, sur internet, et dans ma vie, parfois. Ces filles que je remarque parce qu’elles sourient, parce que des hanches un peu plus larges vont me rappeler un amour raté, parce qu’un bout de ventre sera plus subtilement dévoilé, parce que des yeux seront plus hardis, des lèvres plus humides.

Voilà les personnages.

Dans mon dialogue, il n’y a pas de garçon. Dans ma vie très peu aussi, finalement.

(Edité le 4 mai 2005)

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