Nos deux bouches se cherchent, se trouvent, s’emmêlent. Dans le froid, sous un grand manteau de cuir, mes mains cherchent déjà tes courbes, trouvent un bouton à défaire, une barrière à franchir. Sur les marches, sous la grande Arche de la Défense, je tire sur la ficelle de ton string pour qu’il comprime ta chatte et excite ton cul, avant de l’écarter pour laisser place à mes doigts contre ton sexe. Tu frémis au contact froid de ma paume contre ton pubis lissé par un rasoir. Ta vulve est déjà humide de mes caresses.
Je découvre l’épaisseur de tes lèvres, apprends la douceur de ton vagin. De mon autre main, je cherche le clip de ton soutien-gorge, qui glisse déjà dans ton dos. Allongée entre mes jambes, ton bassin vient chercher mes doigts pour qu’ils s’enfoncent en toi, pendant que mes yeux se perdent vers l’Ouest, où le soleil est en train de disparaître, couvrant nos émois. De temps en temps, des passants tardifs interrompent le jeu de mes doigts dans ta chatte et sur ton cul, te laissant haletante de désir frustré. Tu me regardes, les yeux flous, et m’embrasses goulûment en cherchant ma langue. Dès que les voyeurs repartent, mes phalanges reprennent leur chemin vers ton ventre, reprennent vite leur place dans ton sexe si serré où ils continuent à jouer contre l’intérieur de ton ventre. Puis vite, je ressors mes doigts pour presser ton clitoris impatient. Mon autre main enserre ton sein libéré sous ton pull, excite ton téton durci par le désir et le froid, et presse tout ton corps contre ma bite qui grandit dans ton dos.
Ta bouche a faim de mon plaisir, et tes mains, tandis que tu te tournes sur le flanc, défont maladroitement les premiers boutons de mon pantalon. Sous le manteau, tes mouvements se font de moins en moins discrets, alors que ma main profite de ton mouvement pour caresser puis envahir tes fesses dressées. Je sens le froid s’insinuer jusqu’à mon périnée tandis que tu dégages ma bite de mon caleçon pour la branler. Tu regardes mon sexe, comme fascinée. Un instant, même mes doigts n’arrivent plus à te détacher de mon sexe dressé si près de ta bouche. J’enfonce un doigt dans ton cul pour te rappeler à ton plaisir, et ton corps tressaute, surpris par l’assaut. « Tu as fini par me violer », me glisses-tu à l’oreille. Puis tes lèvres glissent le long de mon ventre et avalent mon pénis que tu avais laissé dans ton cou. Mes doigts s’arrêtent, surpris par le contact soyeux du fond de ta gorge, tandis que tes mains massent doucement mes couilles que tu découvres.
Je me penche vers l’arrière pour profiter de ta bouche, ramenant le manteau sur ta tête pour cacher les mouvements de va-et-vient de ta nuque sur laquelle j’appuie une main fébrile. J’ai rêvé ta bouche contre mon ventre depuis des jours. Je sens tes amygdales au contact de mon gland que tu décalottes de tes lèvres habiles. Quelques instants la tête en arrière à chercher la jouissance de ta gorge, puis mes mains glissent de nouveau le long de ton dos et de ton ventre, attrapant et malmenant un sein au passage. Je voudrais te mordre. Déjà mes doigts retrouvent la chaleur de ta chatte, s’égaillent dans ton sexe, te baisent jusqu’aux paumes. Ils envahissent ton cul et tes lèvres bien écartées. Et ressortent très vite pour branler ton clitoris.
Ta bouche s’arrête sur ma bite alors que mes doigts filent le long de ton bouton. Tu halètes de plus belle, ton souffle si rapide que tes poumons s’affolent. Ta main presse mon sexe contre ta joue, fort à me faire mal. Mon doigt sort de ton cul pour venir à ta bouche, et tu le suces goulûment en plongeant ton regard dans le mien. Tes fesses se soulèvent du sol froid en cadence, cherchant plus fort le contact de mon doigt qui torture ton clito. Ta tête balance de droite et de gauche, tu gémis doucement, et enfin je sens ton bassin tressauter, ta chatte se resserrer par à-coups, marquant ta jouissance. Je retire doucement ma main de ta chatte pour la porter à mes lèvres et lécher mes doigts. Quelques secondes passent ainsi, ma bite toujours contre ton visage. Puis tu sembles t’éveiller à nouveau, et me souris en prenant mon sexe dans ta bouche. Tu me suces d’abord doucement, semblant remercier un sexe qui ne t’a pas encore découverte. Puis tu accélères ton mouvement alors que j’aperçois la ficelle de ton string dépasser sous ton pantalon presque baissé sur tes jambes. Je me laisse perdre par le plaisir entre tes lèvres, goûte chaque centimètre de ta gorge contre ma pine, chaque mouvement que ta tête effectue alors que ta main s’aventure sous mes couilles. Je te revois te branlant devant moi, fantasme ton cul relevé sur un lit, en attente de mon sexe qui te transpercerait d’une poussée alors que tes mains se perdraient dans ta chatte.
Ta bouche me quitte quelques instants pour que ta main m’amène si près de la jouissance. Je regarde ma bite au sein de ta paume, humide de ta salive. Ta main glisse sur moi, ton autre paume presse mes couilles et je sens ma prostate qui se contracte. J’attrape ta tête docile pour la ramener sur mon gland, que tu suces comme un bonbon. Quand je sens mon sperme monter, je presse ta nuque pour faire descendre ta bouche le long de ma hampe, et amener tes lèvres contre mon pubis. Calé au fond de ta gorge, mes hanches viennent au devant de tes mouvements cherchant toujours à m’engouffrer plus au fond de toi. Je jouis sans même que tu sentes mon sperme qui se perd déjà dans ton estomac. Puis son goût t’envahit, et je te sens déglutir sur moi pour n’en rien laisser.
Le regard fou, je me redresse, et portant tes lèvres contre les miennes, t’embrasse à pleine bouche. Je sens le goût de mon jus sur ta langue, et une de mes mains part se perdre contre tes fesses pour flatter ta chatte et ton cul de nouveau trempés. D’un regard circulaire, nous vérifions vainement que personne n’était là pendant nos jouissances, mais il n’y a, maintenant, plus personne qu’un garçon à sa fenêtre, sur la droite, et qui disparaît bien vite. Il n’a pas pu voir grand-chose, mais l’idée nous trouble. Tu te sers contre moi, emmitouflée dans mon manteau qui, maintenant que le désir est tombé, ne nous protège plus du froid. Le soleil est couché depuis longtemps maintenant. Seule l’Arche immense couvre de sa masse notre sage étreinte.