Archive de février, 2012

Echauffement


2012
29.02

Deux heures à s’apprivoiser. C’est timide, j’ai l’impression d’avoir 17 ans, mais je fais semblant d’être assuré… Tu m’emmènes dans un endroit que tu connais, dont tu m’as vanté les grands canapés et l’intimité que les petites alcôves peuvent apporter. Je continue à déblatérer, mais je crois que tu ne m’écoutes plus. Il n’y a plus personne dans notre alcôve. Et puis je lis dans tes yeux une évidence que je n’avais pas vu depuis une charmante jeune fille enserrée dans une boîte de nuit alors que j’étais encore vierge. Je me penche sur toi pour t’embrasser, tu as un goût sucré. On se regarde, peut-être un peu hébétés. Et puis je laisse un peu courir mes mains sur toi, timidement, mais ton corps répond si bien. Je trouve le chemin de tes jambes, tu me provoques, effleures mon pantalon… Je trouve déjà ton clitoris, mais ta culotte et tes bas me gênent. Tu enlèves tes bas sans discuter. Je me bats avec ta culotte quelques instants, tu ne veux pas que je l’enlève, fais semblant de te débattre, mais je tiens bon. Je sens enfin mes doigts qui s’enfoncent en toi, de plus en plus profondément pour trouver le point secret qui te rendra folle.

Je ne résiste pas longtemps avant de braver l’exhibitionnisme de la situation pour aventurer ma langue sur toi. Ton sexe m’enivre quelques secondes. Je remonte, t’embrasse, mais finis même par m’agenouiller entre tes jambes pour te gouter plus à mon aise. Pas longtemps, du monde passe dans l’escalier. On se regarde en souriant, et en faisant semblant de parler. L’éternité pour qu’ils s’en aillent, et j’enfonce de nouveau mes doigts en toi, tenant ta tête contre mon épaule pour sentir ton souffle se perdre. Tu n’as pas joui, ce n’est que partie remise. Je te vois encore relever ta jupe, taquine, avant d’aller te refagoter.

J’ai gardé ta culotte.

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Protégé : Dans les toilettes


2012
24.02

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Reprendre son souffle


2012
23.02

Avant mon départ à l’autre bout du monde, il y eut Marion, qui écrivit son numéro dans ma main avec un stylo à paillettes, et qui se montrait très joueuse, quand j’arrivais à l’amener jusqu’à ma couche. Mais qui me démontra plus tard que le « plan-cul » n’était pas vraiment fait pour moi. Et Rallio, qui continuait toujours à visiter son premier amour enfermé dans son petit appartement de célibataire.

Il me fallait peut-être une pause pour comprendre ce qui m’était arrivé jusque là. Plus par manque de succès que par volonté propre, l’Australie, après m’avoir offert une charmante italienne enserrée dans le clair-obscur d’un chemin le long de la Rainforest dans un petit village sur la route entre Sydney et Brisbane, m’amena même à ne plus me souvenir de la sensation du contact d’un autre corps contre le mien.

Une sorte de nouveau départ apparut pourtant sur les lèvres d’une toute jeune fille croisée dans les guest-house de Kuta, à Bali, qui après quelques jours de tergiversation toute adolescence m’avoua qu’elle avait mieux à faire. Mais elle avait réveillé en moi ces battements de cœur irrationnels que j’avais oubliés, et une légère peine que je chérissais d’autant qu’elle ranimait des émotions perdues. Et me distrayait sans doute de la peine plus grande d’avoir perdu l’amitié de Mathilde quelques jours plus tôt.

Le retour ramena les deux amantes laissées en partant, plus ou moins régulières. Mais l’énergie manquait pour courir à l’assaut de nouveaux bras… Des mois de marasme, à ne plus trouver le chemin d’une vie moins morne.

Et puis, un sursaut me conduisit à nouveau sur les routes, gagnant la première capitale venue pour sortir de mon pays devenu terre de souvenirs.

Alors la jolie Tia prit corps. Accostée sur le net par une connivence de point de vue sur les échanges de caresses, j’étais sans doute loin avant mon départ d’imaginer que quelques mois plus tard, je serais à faire une tournée des bars dans sa ville et que ses lèvres trouveraient les miennes au détour d’un jeu à boire sous le regard de son compagnon.

Et encore moins que quelques jours plus tard, hier, son corps s’enroulerait autour du mien au fond d’un canapé, avec les vieilles ritournelles diffusées dans un bar cosy couvrant le bruit des conversations provenant des autres alcôves ; Et que son charmant visage se nichant contre mon épaule, pendant que mes doigts cherchaient son plaisir, ranimerait chez moi de tendres émotions enfouies.

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