Archive de novembre, 2019

Trois mois de trop…


2019
30.11

… presque jour pour jour. Je me souviens, c’était un dimanche, que je racontais le lendemain, complètement perdu. En trois mois, nous avions recollés les morceaux. Mon histoire avec toi, notre histoire, ça valait bien le coup. Trois mois d’abord difficiles, mais trois mois de sourires, trois mots de tous ces petits morceaux de vie qui faisaient qu’on était nous. Te regarder suffisait à mon bonheur. Serein. Les jeux de mots, les mimiques, tous ces petites choses éparpillées qui font de deux amants des complices. Qui n’appartiennent qu’à nous.

Trois mois de concessions réciproques pour tenter de laisser la place à tes désirs de jeune fille. A lutter contre ma jalousie et mes peurs. A accepter que tu prennes un peu de large, pour le plaisir de te retrouver. A accepter celle que tu voulais être, et pas celle que je voulais que tu sois : C’est ça, l’amour, non ?

Trois mois aussi à tenter de retrouver ma confiance en toi. Trois mois à espionner tes comptes, parce que ta parole ne me suffisait plus. Parce que je voulais trouver la preuve formelle que tu ne mentirais plus.

Même quand tu t’es inscrite sur un site de putes (oui, les daddy’s girl, c’est des putes…), j’ai presque bien voulu croire que c’était par curiosité. Et puis, il n’a pas été compliqué de trouver tes accès, et de vérifier. C’est vrai que les échanges étaient anodins. Tu es belle, qu’est-ce que tu fais… Je te filerais 300 euros. Si ça pouvait te rassurer sur tes capacités de séduction de recevoir ce genre de messages… Je n’approuvais pas (qu’est-ce qu’un compliment dans ces conditions ?), mais j’acceptais.

J’avais pourtant été clair : D’autres hommes, pourquoi pas, de belles histoires en plus de la nôtre. De belles histoires, oui. Mais jamais, pitié, jamais qu’un homme puisse s’offrir tes charmes autrement que par les siens. Ce n’est pas que je méprise les putes. Plutôt que je ne voulais pas te savoir te frotter à des hommes qui payent.

Tu n’as pas été assez attentive… Un message suspect que tu n’as pas effacé. Un échange provoqué de sms, où ce n’est pas toi, mais moi, qui répond. Tu l’as fait. Ton cul pour de l’argent. Un client que tu as laissé te filmer, en plus. Ne t’avais-je pourtant pas dit qu’il fallait faire attention à ton image ? Ne nous sommes-nous pas tous les deux déjà retrouvés à porter plainte à cause d’un homme qui a jugé que ton image lui appartenait après un échange intime ? Je pense à mes visites sur pornhub, et du jour où c’est ton cul que je vais voir passer. Ta tromperie pour l’éternité dans mes séances onanistes.

Comme si tu avais voulu être sure, absolument certaine, que ces trois mois seraient les derniers. Bien joué.

 

Voilà c’est fini

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